SNCF : Malgré une prime de 400€ (en plus des avantages déjà négociés), une grève majeure menace le 13 janvier
Publié le 19 décembre 2025 à 13:03 par Julien PrétotDurée de lecture : environ 1 minute
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Une prime de 400€ et des avantages insuffisants à la SNCF provoquent un mouvement de grève massif prévu le 13 janvier, avec de fortes perturbations attendues.
Alors qu’une prime exceptionnelle de 400 euros vient d’être annoncée pour les salariés de la SNCF, accompagnée de divers avantages additionnels tels que des jours de congé supplémentaires et des facilités de transport, un large mouvement de grève semble se dessiner pour le 13 janvier. Malgré ces annonces, une grande partie des agents exprime un fort mécontentement, estimant que cette prime ressemble à « une blague » et ne répond pas aux attentes des cheminots en matière de rémunération et d’amélioration des conditions de travail.
Des mesures jugées insuffisantes par le personnel
La grogne des agents de la SNCF porte sur plusieurs points essentiels :
- La nécessité d’une augmentation des salaires pour faire face à l’inflation
- Une meilleure reconnaissance de la pénibilité de certains postes
- L’amélioration des conditions de travail, tant en gare que sur les rails
- La dénonciation d’une précarité persistante sur certains contrats, malgré la réputation solide de l’entreprise
Pour de nombreux cheminots, la récente prime et les nouveaux avantages proposés apparaissent comme un geste ponctuel, bien éloigné de leurs réelles revendications. Certains n’hésitent pas à qualifier la prime de « une blague », preuve d’un profond malaise au sein des équipes.
Vers une mobilisation d’ampleur à l’appel des syndicats
Les principales organisations syndicales, dont la CFDT, la CGT et l’UNSA, ont appelé conjointement à la grève. Selon elles, les annonces de la direction ne sauraient suffire pour répondre aux besoins des agents. Ce mouvement social, prévu pour le 13 janvier, menace de perturber de manière significative le trafic ferroviaire national, avec des impacts attendus sur :
- Les lignes grandes distances
- Les trains régionaux
- Les dessertes moyennes distances
Conséquences pour les voyageurs
Les syndicats insistent sur le fait que cette mobilisation vise avant tout la direction de la SNCF et non les voyageurs. Toutefois, ils préviennent d’ores et déjà que des réductions de service sont à anticiper : certaines lignes pourraient fonctionner en effectif réduit, avec des trains supprimés ou remplacés par des bus, en particulier aux heures de pointe. Les usagers sont donc invités à rester vigilants, à anticiper leurs déplacements ou à recourir à des alternatives si nécessaire.
Des négociations encore possibles
Si la détermination des syndicats ne faiblit pas, la possibilité d’un accord de dernière minute n’est pas exclue. Du côté de la direction, on se dit ouvert au dialogue tout en rappelant la réalité des contraintes budgétaires de l’entreprise. Une réunion de négociation est programmée dans les prochains jours, et tout compromis reste suspendu au bon déroulement de ces discussions. Dans le cas contraire, la journée du 13 janvier s’annonce compliquée sur le réseau ferroviaire, avec de sérieuses perturbations à prévoir pour les millions d’usagers.